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Psychopédagogie positive

Votre enfant se sent vite débordé par ses devoirs... il apprend ses leçons et une fois devant l'évaluation, il ne se souvient de rien... ou encore il aimerait prendre le temps d'apprendre à construire une carte mentale efficace pour lui, à dessiner ses fiches de révision sans être un as du dessin... votre enfant se trouve nul et a baissé les bras...

Mon métier de psychopédagogue me permet, par différentes pédagogies dont la gestion mentale, basées sur les réussites des apprenants, d'accompagner les collégiens, lycéens et étudiants. Il ne s'agit pas d'un accompagnement thérapeutique car je ne suis pas psychologue, il ne s'agit pas non plus d'enseigner car on ne s'improvise pas enseignant, il s'agit pour moi d'accompagner les élèves vers des outils qui peuvent leur faciliter les apprentissages (méthodologie, organisation), de les aider à trouver leurs moyens personnels de réussite, à comprendre les enjeux de la scolarité, de les guider vers l'autonomie.

La psychopédagogie positive est une approche globale, respectueuse, tête – cœur – corps. Nous avons tous tendance à ne penser qu’à sa tête lorsque nous pensons apprentissage. Pourtant, parfois, c’est notre cœur ou notre corps qui ne sont plus au service de notre tête. Il est nécessaire d’aligner ces trois éléments pour sentir ce que l’on est capable de faire.


Les adultes aussi peuvent avoir besoin d’être accompagnés :

  • en qualité de parent : je suis un papa, une maman débordé(e) par la relation avec mon enfant et je souhaiterais être accompagné(e) dans une démarche de compréhension, de communication bienveillante, de parentalité positive…
  • pour des raisons professionnelles : je me reconvertis et j’aimerais avoir les outils qui me seront le plus utiles pour apprendre, progresser au plus vite.


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Les zèbres

 Je suis en train de préparer une conférence-atelier qui  se déroulera le 3 mai dans le cadre du salon du mieux-être. Ce temps sera co-animé avec Anne-Claire Renault, fondatrice de l'association Family Zèbre ; elle propose régulièrement des conférences pour permettre à tous de mieux comprendre les personnes à haut potentiel, appelées également "zèbres".


Mon objectif sera d'apporter, lors de cette intervention, mes connaissances en matière d'apprentissage, de pédagogies positives, avec une touche de communication bienveillante !


N'étant pas spécialiste des hauts potentiels, je recherche des informations à travers différentes lectures pour me préparer et mieux comprendre les zèbres ; j'aime par exemple beaucoup me balader sur le site https://apprendre-reviser-memoriser.fr/. Quelle source d'inspiration ! Et justement son dernier article traite sur ce thème.


Je vous laisse découvrir l'article intégral du 15 avril 2019 signé de Caroline :


4 idées fausses répandues autour des enfants à haut potentiel intellectuel (enfants précoces/surdoués)

Dans une conférence de 2016 sur le haut potentiel intellectuel, Nicolas Gauvrit, mathématicien et psychologue français spécialisé en science cognitive, propose une approche basée sur des méta-analyses pour démêler les mythes et les réalités autour du haut potentiel intellectuel.

Il décortique quatre idées fausses répandues autour des enfants à haut potentiel intellectuel (HPI).

1. Les personnes HPI sont plus curieuses.

En général, il existe une différence entre les personnes HPI et les autres en ce qui concerne l’ouverture aux apprentissages et la curiosité. En moyenne, les surdoués/ précoces sont plus curieux que la population générale.

Mais il ne faut pas imaginer que les personnes HPI sont ouvertes et que les autres sont fermées : les surdoués/ précoces sont en moyenne plus curieuses. 

2. Les personnes HPI ont une pensée en arborescence.

Ce qui est présenté comme la pensée en arborescence correspond en fait à la pensée divergente, c’est-à-dire le fait d’avoir plusieurs idées à partir d’une idée unique.

Les personnes HPI ont en moyenne des scores plus élevés sur les composantes de pensée divergente donc elles ont, en moyenne, une capacité plus élevée à avoir plus d’idées que les autres à partir d’une idée unique.

Pour autant, la pensée divergente n’est rien de plus qu’une composante de la pensée ordinaire que chacun possède et peut développer avec de l’entrainement et des techniques de pensée créative.

3. La douance est génératrice d’anxiété.

Les méta-analyses de Nicolas Gauvrit montrent que les personnes HPI sont aussi anxieuses que les personnes non HPI (voire moins anxieuses que les autres dans certaines études).

Il existe bien sûr des cas de personnes anxieuse ET surdouées mais cela ne veut pas dire que le haut potentiel intellectuel rend anxieux.

Ainsi, Nicolas Gauvrit rapporte que, parmi ces études sur l’anxiété chez les personnes précoces, seules 2 ont conclu que les personnes HPI sont plus anxieuses que la moyenne. Ces deux études sont représentées en orange : la première a conclu que seules les filles sont plus anxieuses que la population générale (les garçons précoces n’étant pas plus anxieux que la population générale) et la deuxième a conclu que les personnes HPI ont un taux d’anxiété métaphysique plus élevé que les personnes non HPI (sur les questions relatives à la mort ou à l’infinité de l’univers par exemple).

4. 30% des enfants précoces/ surdoués sont en échec scolaire.

Certains enfants précoces/ surdoués peuvent effectivement être en échec scolaire mais il est faux de voir une corrélation inverse entre le QI et la réussite scolaire.

D’après plusieurs études, les enfants HPI réussissent même mieux à l’école que les autres en général. Ils redoublent plutôt moins que les enfants de la population générale.

Les enfants HPI ne sont ni tous brillants ni tous en échec scolaire mais on peut dire que, en général, les enfants surdoués/ précoces sont moins en échec scolaire que les enfants non surdoués/ précoces. Il est donc faux d’avancer un nombre égal (ou supérieur) de 30% d’enfants HPI en échec scolaire : les enfants HPI ont, en général, de meilleurs résultats scolaires que le reste de la population.

Ces quatre grands stéréotypes autour de la douance sont diffusés dans les médias auprès du grand public et dans les Ministères par les associations d’enfants HPI en souffrance (souffrance réelle et légitime par ailleurs).

Or il est contraire à la science d’affirmer que les enfants HPI sont plus anxieux, plus dépressifs ou plus en échec scolaire que les autres. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’existe pas d’enfants HPI dans ces cas de figure.

Ainsi, on peut dire que, en général, il existe une différence entre les personnes HPI et les autres en ce qui concerne la créativité. En moyenne, les surdoués/ précoces sont plus créatifs que la population générale.

Pourquoi les mythes autour du haut potentiel intellectuel continuent-ils à être diffusés ?

Nicolas Gauvrit regrette que les problèmes des enfants à haut potentiel intellectuel soient surévalués, niant la chance que représente le haut potentiel.

La diffusion des mythes et stéréotypes autour des enfants surdoués/ précoces a des conséquences sur l’approche de ces enfants à l’école : les informations transmises aux enseignants par le Ministère sont en effet partiellement fausses.

Les difficultés rencontrées par certains enfants surdoués ne doivent pas pour autant être occultées, mais l’intelligence ne doit pas être vue comme un handicap. Elle peut (et doit ?) être vue comme une ressource pour un enfant, une classe et même la société.

Par ailleurs, l’intelligence n’explique pas tout car elle interagit en permanence avec une multitude de facteurs (l’environnement, la personnalité, les opportunités…). Personne n’est seulement son intelligence.

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Source : Haut Potentiel Intellectuel : un champ de recherche miné (Nanterre – février 2016) par Nicolas Gaudrit



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Comment aider son enfant à travailler sa mémoire sans le stresser ?

Comment faire en tant que parents pour les aider à travailler leur mémoire ? Et surtout pour ne pas ajouter du stress au stress ? Europe 1 vous donne quelques clés.

  • Mémoire visuelle, auditive ou kinesthésique ?

Dans notre quotidien nous utilisons tous différents types de mémoires, auditive, visuelle ou kinesthésique voire plusieurs d'entre elles. Et les enfants font de même. Ainsi, si les photos, les images, les mots réveillent en lui des souvenirs, il est probable que sa mémoire soit visuelle. "Souvent l'enfant ayant une mémoire visuelle dessine, il a un crayon vissé à la main même juste pour colorier des carrés ou gribouiller lorsqu'il est au téléphone", pointe Pascaline Jouis, accompagnatrice psycho-pédagogique à Nantes. Il aura tendance à apprendre plus facilement en écrivant ses formules mathématiques sur un cahier ou en les lisant à plusieurs reprises par exemple.

Si l'enfant se rappelle facilement de paroles de chansons, des sujets de conversations qu'il a eu avec ses copains dans la cours de l'école, sa mémoire est sûrement auditive. "C'est quelqu'un qui est très branché musique, qui entend les petits sons, qui pose plein de questions car il veut qu'on lui transmette la réponse par le verbal", détaille la spécialiste. Dans ce cas là, c'est en disant les choses à voix haute qu'il pourra plus facilement assimiler une leçon. "C'est souvent celui qui met de la musique pour travailler. C'est sa façon à lui de se concentrer", étaye-t-elle.

Certaines personnes ont besoin de toucher, de manipuler les choses pour apprendre. C'est la mémoire que l'on appelle kinesthésique. "C'est une mémoire du geste. Ce sont souvent des enfants malheureux à l'école car on leur demande de ne pas bouger". Ainsi c'est en testant, en bougeant, en expérimentant qu'ils mémoriseront le mieux.  "Installer un tableau à la maison pour que l'enfant travaille debout peut être une bonne astuce pour l'aider à apprendre", conseille Pascaline Jouis. "Lui proposer un moment de défoulement après l'école, le faire courir pendant quinze minutes, faire du roller peut aider à faire redescendre la pression. L'enfant sera alors plus à même de se remettre au travail".

Pour savoir de quelle façon l'enfant mémorise, on peut lui poser des questions simples, comme lui demander s'il se récite les choses dans sa tête ou s'il se fait des fiches par exemple.

Sur Internet, de nombreux tests en ligne sont également disponibles.


  • Détecter le moment de la journée où l'enfant est le plus réceptif

Pour aider l'enfant à mieux apprendre, les parents peuvent également identifier quel est le moment de la journée ou de la semaine pendant lequel il est le plus réceptif.  "De manière générale, on constate qu'il y a un pic de concentration autour de 10h et 11h le matin et en milieu d'après-midi", constate Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE. "A l'inverse, le soir, surtout dans un pays comme la France où les journées d'école sont plus longues, il est souvent plus compliqué de se concentrer". Mais cela varie toutefois d'un élève à l'autre.

Le lieu où l'enfant apprend peut également jouer. Certains préféreront travailler dans leur chambre, seul, d'autres dans la cuisine pendant que les parents s'affairent ou en groupe avec les frères et sœurs.

  • Faire de l'apprentissage un jeu

"On apprend mieux quand on s'amuse", estime Eric Charbonnier qui rappelle que certaines méthodes d'apprentissage et notamment la méthode de Singapour pour apprendre les mathématiques - qui se base sur de la manipulation d'objets notamment - a porté ses fruits.

"Je conseille aux parents que je reçois en consultation de ne plus employer le mot "travailler", de dire aux enfants 'on va jouer aux tables de multiplications' plutôt que de dire 'on va travailler les tables'", explique de son côté Pascaline Jouis. "Chez certains enfants ça aide à lever les blocages". "La mémoire fonctionne bien dans les apprentissages si elle est reliée aux expériences", acquiesce Caroline Sost qui ajoute que donner du sens à ce que l'on apprend est également une des clés pour mémoriser.

  • Lui redonner confiance en lui

C'est un autre levier pour éviter qu'un enfant ne se mette trop de pression : la confiance en soi. "Ce que je dis à mes élèves c'est qu'ils sont naturellement intelligents", soutient Caroline Sost. Selon elle, des outils simples peuvent permettre aux parents de rassurer leurs enfants et de revaloriser l'image qu'ils ont d'eux-mêmes. C'est le cas du cahier de réussite. "C'est un cahier que peut avoir l'enfant ou toute la famille dans lequel il note ses réussites, scolaires ou non, comme passer un niveau en escalade, réussir à faire un gâteau, ses lacets... ", indique l'enseignante. "C'est simple et ça fait un bien fou. Je remarque que ça contribue à ce qu'ils soient moins angoissés. C'est aussi un moment de partage en famille".


Source : https://www.europe1.fr/developpement-personnel/comment-aider-son-enfant-a-travailler-sa-memoire-sans...

L'attention (suite)

A l'occasion de ma virée parisienne annuelle, dans le cadre de ma formation continue, j'ai pu lire dans un journal local que c'était la semaine du cerveau. Aussi, ils ont ajouté à leur numéro d'hier un cahier spécial "cerveau". Que vois-je ? Justement un article sur Jean-Philippe Lachaux, dont je vous ai parlé dans mon dernier  article ! Quelle belle coïncidence.

Dans son interview, il parle de son projet "Atole" ... décidément ce projet me suit en ce moment, cela fait plusieurs sources qui me ramènent à ce programme : je me dois d'approfondir cela et faire le tour de mes connaissances afin de savoir si des enseignants sont formés sur l'académie de Caen. J'aimerai beaucoup échanger avec eux sur les différences qu'ils ont remarquées "avant/après" !

M. Lachaux nous rappelle également que tout phénomène d'apprentissage  ne se produit qu'à force de répétitions. C'est un des points sur lequel je souhaite une prise de conscience de la part des écoliers, collégiens et lycéens, que je suis dans le cadre de mes accompagnements, et qui sont en demande de méthodologie de travail.

Une fois la notion scolaire ancrée dans le cerveau, le travail n'est pas terminé. Il faut encore utiliser ces chemins neuronaux au mieux, grâce à une bonne concentration. Voilà, la boucle est bouclée ! Nous revenons à ce phénomène si important, dans les apprentissages, qu'est l'attention ! Il y aurait bien-sûr bien plus à dire que j'en ai dit dans mon dernier article. Je laisse la place aux experts...

L'attention

Jean-Philippe Lachaux, chercheur en neurosciences,  a fait de l'attention sa spécialité. Il est à l'initiative du projet "Atole", qui est un programme d'éducation à l'attention. A travers ce programme, l'attention est expliquée aux enfants, tout comme nous leur apprenons certaines règles de vie, dans une classe, par exemple. Il mène ce projet avec des enseignants eux-mêmes formés à l'attention. Il vise à enseigner comment et pourquoi être attentif. Ainsi les enfants et adolescents retrouvent la maîtrise de ce qu'ils mettent dans leur tête, et découvrent la joie que l'on peut ressentir lorsque nous sommes complètement dans ce que l'on fait.

J'ai découvert une partie de son travail grâce à son livre "Les petites bulles de l’attention". Ce que j'ai aimé ce sont les dessins rigolos qui nous permettent de mieux comprendre comment nous mettons et gardons des choses dans notre tête.

Mon métier de praticienne en psychopédagogie me permet d'accompagner de façon individualisée les enfants en difficulté scolaire. Je leur permets de comprendre les mécanismes d'apprentissage grâce à différents outils ludiques, pratiques et faciles à mettre en place.
L'attention est un sujet souvent abordée lors de ces rendez-vous. Eh oui, l'attention s'apprend !

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