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L'anxiété : un mécanisme protecteur devenu incontrôlable

L’anxiété : un mécanisme protecteur devenu incontrôlable

L’anxiété, malgré sa mauvaise réputation, est un phénomène tout à fait normal et même bénéfique pour notre corps. En effet, c’est un mécanisme naturel mis en place par notre organisme face à un danger. Autrefois, pour les hommes préhistoriques, cette réaction était essentielle pour survivre à des menaces immédiates, comme croiser un mammouth lors d’une promenade en pleine nature.

Bien que nous n’ayons plus à nous soucier des mammouths aujourd’hui, notre civilisation n'a pas pour autant éliminé tous les dangers. Prenons par exemple un scénario moderne : traverser une route sans regarder, puis soudainement réaliser qu’une voiture se dirige droit sur nous. Dans ce cas précis, notre corps, via l’amygdale et le système nerveux, reconnaît le danger. Il active alors un système hormonal et physique pour nous protéger et nous permettre de réagir rapidement. Ici, l'anxiété joue parfaitement son rôle protecteur face à une menace réelle.

Cependant, le problème réside dans le fait que seulement 10 % de nos peurs sont liées à des dangers réels. Pour le reste, notre cerveau semble faire des excès de zèle en déclenchant l’anxiété pour des situations qui ne représentent aucun véritable danger. Avec le temps, ce schéma de pensée anxieux se répète et devient automatique. Les déclencheurs de l’anxiété se multiplient, et l’on se retrouve à vivre dans un état d'alerte constant, sans raison tangible.

Quels sont les symptômes de l’anxiété ?

L’anxiété peut se manifester de différentes façons, que ce soit physiquement ou mentalement. Voici quelques-uns des symptômes les plus courants :

  • Palpitations cardiaques
  • Sueurs excessives
  • Bouffées de chaleur
  • Souffle court, essoufflements
  • Vertiges
  • Insomnie
  • Engourdissements et fourmillements
  • Gorge serrée
  • Sensation de serrement à la poitrine
  • Pression au niveau de l’estomac

Ces symptômes peuvent être particulièrement éprouvants à vivre au quotidien, mais il est essentiel de se rappeler que l’anxiété, dans son essence, est là pour nous protéger. Le défi réside donc dans la gestion de cette réponse naturelle afin qu’elle ne devienne pas envahissante ou paralysante.

Il existe de nombreuses méthodes, comme la visualisation, la respiration, ou encore la réflexologie, qui peuvent aider à apaiser ces symptômes et à rétablir un équilibre dans notre corps. Vous souhaitez vous en libérer ? Je propose un accompagnement appelé "Calme en soi" . Je vous en dirai plus lors d'une première rencontre ! Appelez moi !




Anxiété ou angoisse ?

Les crises d'angoisse et d'anxiété sont souvent confondues, mais elles représentent des phénomènes différents bien qu'ils partagent des similitudes. Voici un aperçu des distinctions entre les deux :

  • L'anxiété est une réaction émotionnelle face à une menace perçue ou un stress futur. C'est une sensation d'inquiétude, de nervosité ou de malaise persistant, parfois sans raison précise. L'anxiété peut être chronique ou ponctuelle, et elle se développe souvent progressivement.
  • Une crise d'angoisse (ou attaque de panique), quant à elle, est une manifestation aiguë et soudaine de peur intense. Elle survient sans prévenir et atteint un pic en quelques minutes, accompagnée de symptômes physiques intenses. Contrairement à l'anxiété, elle n'est pas toujours liée à une situation stressante identifiable.

Ces crises sont différentes d'un individu à l'autre, c'est pourquoi il est important d'identifier certains symptômes clés pour redevenir maître de soi.

 Les symptômes physiques de l'anxiété sont souvent plus subtils et prolongés. Ils incluent :

  • Palpitations cardiaques légères,
  • Tensions musculaires,
  • Fatigue,
  • Maux de tête,
  • Problèmes digestifs (douleurs abdominales, nausées),
  • Difficultés à dormir (insomnie),
  • Irritabilité.

Lors d'une crise d'angoisse, les symptômes physiques sont intenses et peuvent être terrifiants. Ils comprennent :

  • Palpitations cardiaques rapides ou irrégulières,
  • Sensation d'étouffement ou de suffocation,
  • Transpiration excessive,
  • Tremblements,
  • Sensation de vertige ou de malaise,
  • Douleur ou gêne thoracique,
  • Sensation de perdre le contrôle ou de devenir fou,
  • Sentiment de mort imminente.

L'anxiété peut persister pendant des heures, des jours, voire des semaines. Elle peut être fluctuante, augmentant par moments ou en fonction des situations stressantes.
Une crise d'angoisse est brève mais intense. Elle dure généralement entre 10 à 30 minutes, avec un pic de symptômes autour des 10 premières minutes. Après la crise, la personne peut ressentir de la fatigue et de l'épuisement.

Repérer vos déclencheurs, si possible

Les déclencheurs de l'anxiété sont souvent identifiables et peuvent être liés à des facteurs externes (problèmes professionnels, familiaux, financiers) ou internes (pensées négatives, préoccupation pour l'avenir). Cependant, dans certains cas, l'anxiété peut survenir sans cause évidente.
Une crise d'angoisse peut se produire sans avertissement et sans déclencheur identifiable. Certaines personnes vivent des crises d'angoisse dans des situations spécifiques (phobies, situations stressantes), mais elles peuvent aussi se manifester spontanément, même dans un contexte de calme.

Une perception subjective

La personne anxieuse ressent une inquiétude diffuse et persistante. Elle est consciente de ses pensées négatives et de la source potentielle de ses préoccupations.
Alors que pendant une crise d'angoisse, la personne peut avoir l'impression de mourir, de perdre le contrôle ou de devenir folle. Le sentiment de danger est extrêmement amplifié, bien que la personne soit généralement en sécurité.

Prise en charge

La gestion de l'anxiété repose sur des techniques de relaxation ; je propose une prise en charge qui mêle la réflexologie, la relaxation et des techniques de libérations émotionnelles.
Vous pouvez aussi consulter des psychologues proposant par exemple la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). En cas de trouble anxieux généralisé, un psychiatre peut vous accompagner avec des médicaments.

Les crises d'angoisse peuvent nécessiter une prise en charge rapide pour apaiser les symptômes. Apprendre des techniques de respiration ou de relaxation vous sera très utile. Vous pouvez en parallèle consulter un psychologue.

En résumé : l'anxiété et la crise d'angoisse sont des manifestations liées à des états de stress ou de peur, mais elles diffèrent par leur intensité, leur durée et leurs déclencheurs. L'anxiété est un sentiment diffus et persistant, tandis qu'une crise d'angoisse est une réaction intense et soudaine. Une meilleure compréhension de ces deux phénomènes permet de mieux les gérer et de chercher l'aide appropriée.

Je vous accompagne dans ce parcours qui vous permettra de reprendre la maîtrise de votre équilibre émotionnel et de votre bien-être.


La biochimie du stress

J'aime comprendre le fonctionnement de notre corps et pour autant, je ne suis pas une experte en anatomie ou biochimie. Je trouve très intéressant de comprendre afin d'agir. J'ai donc repris les explications du Docteur Catherine GUEGEN (de son livre : pour une enfance heureuse) qui a ouvert pour moi le champs des connaissances sur ce sujet. C'est simplifié et non exhaustif, je n'ai gardé que les notions qui me sont utiles en réflexologie lorsque les personnes viennent me rencontrer pour des angoisses, de l'anxiété ou du stress chronique.

Deux systèmes régulent notre réponse au stress :

-         Le système nerveux végétatif ou système nerveux autonome

-         Le système neuroendocrinien

>> Les voies nerveuses se distribuent à tout l’organisme et se subdivisent en deux systèmes : 

- le système nerveux sympathique qui est un activateur, il nous prépare à l’action en mobilisant notre corps et notre cerveau 

- le système parasympathique qui nous apaise et régule nos émotions. Son activation amène un ralentissement général des fonctions de l’organisme afin de conserver l’énergie.

>> Le système neuroendocrinien ou l’axe hypothalamo-hypophysaire (HPA)

Cet axe comprend 3 structures :

-         Hypothalamus

-         Hypophyse

-         Glandes surrénales

Elles produisent des réactions hormonales en cascade. L’hypothalamus secrète de nombreuses hormones qui régulent l’hypophyse et le système nerveux autonome. Quand l’hypothalamus stimule l’hypophyse, elle sécrète à son tour des hormones qui activent les glandes surrénales, situées au sommet des reins. Tout ce système a de multiples effets sur le cerveau et joue un grand rôle dans le contrôle du stress.

Source : Docteur Catherine GUEGUEN

Lorsque cet axe (HPA) est hyper activé, cela entraîne une sécrétion continue de cortisol. Or, un excès de cortisol peut affecter notre bien-être émotionnel et mental (je parle bien ici d'un excès car le cortisol est nécessaire dans notre quotidien -par exemple cette hormone nous permet de nous réveiller le matin :

-    Augmentation de l'anxiété et de la dépression : Des niveaux chroniquement élevés de cortisol sont associés à une augmentation de l'anxiété et de la dépression. Le cortisol perturbe l'équilibre chimique qui régule l'humeur.

-    Problèmes de sommeil : Un excès de cortisol peut perturber les cycles de sommeil, entraînant de l'insomnie ou un sommeil de mauvaise qualité. Un mauvais sommeil peut aggraver les troubles de l'humeur, créant un cercle vicieux.

-    Irritabilité et impatience : Les personnes avec des niveaux élevés de cortisol peuvent devenir plus irritables et impatientes. Cela peut être dû à l'effet du cortisol sur l'amygdale, la région du cerveau qui traite les émotions.

-    Fatigue et épuisement : Un cortisol élevé sur une longue période peut mener à une fatigue chronique. Cette fatigue, combinée à une humeur basse, peut diminuer la motivation et l'enthousiasme pour les activités quotidiennes.

-    Diminution de la mémoire et de la concentration : Le cortisol affecte également l'hippocampe, une région du cerveau impliquée dans la mémoire et l'apprentissage. Des niveaux élevés de cortisol peuvent donc entraîner des problèmes de mémoire et de concentration, contribuant à une sensation de brouillard mental.

Il existe de nombreuses techniques pour réduire les niveaux de cortisol et améliorer l'humeur, sa concentration. En tant que réflexologue, je vais vous conseiller ma pratique bien évidemment. Elle lie la verbalisation au toucher qui permet la sécrétion de l’ocytocine, déclenche un shoot d’endorphine, qui ne sont rien que moins deux des quatre hormones du bonheur ! Alors pourquoi s’en priver !!

 

 

Stress et émotions

Les émotions et les tensions corporelles sont étroitement liées. Voici quelques points clés expliquant cette relation :

  1. Réaction du corps au stress :

    • Réponse physiologique : Lorsque nous éprouvons des émotions fortes, notre corps réagit souvent par une série de réponses physiologiques. Par exemple, le stress peut déclencher une libération de cortisol et d'adrénaline, ce qui prépare notre corps à une réponse de "combat ou fuite". Cela peut entraîner une augmentation de la fréquence cardiaque, une respiration plus rapide, et une tension musculaire accrue.
    • Tension musculaire : Les émotions négatives comme l'anxiété, la colère ou la peur peuvent provoquer une contraction musculaire involontaire. Par exemple, le stress peut causer des tensions dans les épaules, le cou et le dos.
  2. Somatisation :

    • Manifestations physiques des émotions : Les émotions non exprimées ou refoulées peuvent se manifester physiquement. C'est ce qu'on appelle la somatisation. Par exemple, des sentiments de tristesse ou de dépression peuvent se traduire par une sensation de lourdeur ou de fatigue dans le corps.
    • Douleurs chroniques : Certaines douleurs chroniques, comme les maux de tête ou les douleurs abdominales, peuvent être liées à des tensions émotionnelles non résolues.
  3. Circuits neuronaux et système nerveux :

    • Système nerveux autonome : Le système nerveux autonome régule involontairement de nombreuses fonctions corporelles, y compris la réponse aux émotions. Les émotions intenses peuvent activer le système nerveux sympathique, provoquant des tensions musculaires et d'autres réponses corporelles.
    • Interconnexion cerveau-corps : Les régions du cerveau impliquées dans la régulation des émotions, comme l'amygdale et l'hippocampe, sont également connectées à des zones qui contrôlent les fonctions corporelles. Cela signifie que les émotions peuvent directement influencer la manière dont notre corps se sent et réagit.

En résumé, les émotions ont un impact significatif sur les tensions dans notre corps. Comprendre cette relation peut aider à mieux gérer le stress et à améliorer le bien-être physique et émotionnel.


Je suis stressé.e !

Imaginez vous un instant comme un super-héros des sens. Oui, vous avez bien entendu. Vous êtes un mix de Superman et de Sherlock Holmes, mais avec des super pouvoirs sensoriels.

Vous êtes entouré de fleurs. Regardez les de loin, mais aussi scrutez tous les plus petits détails, des pâquerettes par exemple, leurs couleurs, leur aspect.

Ecoutez les insectes qui les entourent, le bruit du vent autour de vous.

Touchez les pétales, est-ce doux ? lisse ? Vous pouvez aussi marcher pieds nus dans l’herbe, autour de ces fleurs et branchez vous sur vos sensations.

Sentez une de ces fleurs, quelle odeur vous rappelle-t-elle ?

Vous pouvez aussi la goûter ! Les feuilles sont-elles amères ? fruitées ?

Une odeur, un goût, une sensation peut vous amener à de chouettes souvenirs…laissez votre mémoire divaguer encore quelques minutes.

Voilà, vous vous êtes déconnecté de votre quotidien pendant quelques minutes. Un excellent moyen de repartir plus fort.e.

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