L'arrosoir

Petite astuce, pour nous parents ou éducateurs : insérons l'image d'un arrosoir dans notre porte-feuille, dans notre agenda, en écran de veille, etc. pour penser à encourager notre entourage dès qu'il nous est possible de le faire.

Cette image, directement liée à la communication parent-enfant, fait allusion au livre de Fletcher Peacok :

« Arrosez les fleurs, pas les mauvaises herbes ! »

L’image de l'arrosoir est un moyen pour nous d’identifier les comportements que nous souhaitons voir adopter par nos enfants (ne pas hésiter à appliquer cette astuce à tout notre entourage), mais aussi de souligner ceux que nous apprécions et qui sont déjà bien intégrés.

Nous remplissons ainsi toute une batterie de besoins affectifs comme l'amour, la compétence et l'appartenance. Que de belles occasions de nourrir l'estime de soi de nos enfants !

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Comment aider son enfant à travailler sa mémoire sans le stresser ?

Comment faire en tant que parents pour les aider à travailler leur mémoire ? Et surtout pour ne pas ajouter du stress au stress ? Europe 1 vous donne quelques clés.

  • Mémoire visuelle, auditive ou kinesthésique ?

Dans notre quotidien nous utilisons tous différents types de mémoires, auditive, visuelle ou kinesthésique voire plusieurs d'entre elles. Et les enfants font de même. Ainsi, si les photos, les images, les mots réveillent en lui des souvenirs, il est probable que sa mémoire soit visuelle. "Souvent l'enfant ayant une mémoire visuelle dessine, il a un crayon vissé à la main même juste pour colorier des carrés ou gribouiller lorsqu'il est au téléphone", pointe Pascaline Jouis, accompagnatrice psycho-pédagogique à Nantes. Il aura tendance à apprendre plus facilement en écrivant ses formules mathématiques sur un cahier ou en les lisant à plusieurs reprises par exemple.

Si l'enfant se rappelle facilement de paroles de chansons, des sujets de conversations qu'il a eu avec ses copains dans la cours de l'école, sa mémoire est sûrement auditive. "C'est quelqu'un qui est très branché musique, qui entend les petits sons, qui pose plein de questions car il veut qu'on lui transmette la réponse par le verbal", détaille la spécialiste. Dans ce cas là, c'est en disant les choses à voix haute qu'il pourra plus facilement assimiler une leçon. "C'est souvent celui qui met de la musique pour travailler. C'est sa façon à lui de se concentrer", étaye-t-elle.

Certaines personnes ont besoin de toucher, de manipuler les choses pour apprendre. C'est la mémoire que l'on appelle kinesthésique. "C'est une mémoire du geste. Ce sont souvent des enfants malheureux à l'école car on leur demande de ne pas bouger". Ainsi c'est en testant, en bougeant, en expérimentant qu'ils mémoriseront le mieux.  "Installer un tableau à la maison pour que l'enfant travaille debout peut être une bonne astuce pour l'aider à apprendre", conseille Pascaline Jouis. "Lui proposer un moment de défoulement après l'école, le faire courir pendant quinze minutes, faire du roller peut aider à faire redescendre la pression. L'enfant sera alors plus à même de se remettre au travail".

Pour savoir de quelle façon l'enfant mémorise, on peut lui poser des questions simples, comme lui demander s'il se récite les choses dans sa tête ou s'il se fait des fiches par exemple.

Sur Internet, de nombreux tests en ligne sont également disponibles.


  • Détecter le moment de la journée où l'enfant est le plus réceptif

Pour aider l'enfant à mieux apprendre, les parents peuvent également identifier quel est le moment de la journée ou de la semaine pendant lequel il est le plus réceptif.  "De manière générale, on constate qu'il y a un pic de concentration autour de 10h et 11h le matin et en milieu d'après-midi", constate Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE. "A l'inverse, le soir, surtout dans un pays comme la France où les journées d'école sont plus longues, il est souvent plus compliqué de se concentrer". Mais cela varie toutefois d'un élève à l'autre.

Le lieu où l'enfant apprend peut également jouer. Certains préféreront travailler dans leur chambre, seul, d'autres dans la cuisine pendant que les parents s'affairent ou en groupe avec les frères et sœurs.

  • Faire de l'apprentissage un jeu

"On apprend mieux quand on s'amuse", estime Eric Charbonnier qui rappelle que certaines méthodes d'apprentissage et notamment la méthode de Singapour pour apprendre les mathématiques - qui se base sur de la manipulation d'objets notamment - a porté ses fruits.

"Je conseille aux parents que je reçois en consultation de ne plus employer le mot "travailler", de dire aux enfants 'on va jouer aux tables de multiplications' plutôt que de dire 'on va travailler les tables'", explique de son côté Pascaline Jouis. "Chez certains enfants ça aide à lever les blocages". "La mémoire fonctionne bien dans les apprentissages si elle est reliée aux expériences", acquiesce Caroline Sost qui ajoute que donner du sens à ce que l'on apprend est également une des clés pour mémoriser.

  • Lui redonner confiance en lui

C'est un autre levier pour éviter qu'un enfant ne se mette trop de pression : la confiance en soi. "Ce que je dis à mes élèves c'est qu'ils sont naturellement intelligents", soutient Caroline Sost. Selon elle, des outils simples peuvent permettre aux parents de rassurer leurs enfants et de revaloriser l'image qu'ils ont d'eux-mêmes. C'est le cas du cahier de réussite. "C'est un cahier que peut avoir l'enfant ou toute la famille dans lequel il note ses réussites, scolaires ou non, comme passer un niveau en escalade, réussir à faire un gâteau, ses lacets... ", indique l'enseignante. "C'est simple et ça fait un bien fou. Je remarque que ça contribue à ce qu'ils soient moins angoissés. C'est aussi un moment de partage en famille".


Source : https://www.europe1.fr/developpement-personnel/comment-aider-son-enfant-a-travailler-sa-memoire-sans...

Comprendre notre adolescent

Dans mon article précédent, je vous expliquais que la première intention des ateliers des parents d'adolescents, était de mieux comprendre nos ados en passant en revue toutes les transformations vécues. Je vous parlais également de l'allégorie de la chenille, de la chrysalide et du papillon (enfance, l'adolescence et l'âge adulte) que l'on voyait aussi pendant l'Atelier des Parents.

Aujourd'hui, je vais m'attacher à évoquer les transformations, qui ne sont pas visibles, celles subies par le cerveau pendant cette période. C'est une véritable période d'élagage : 80% du cerveau est remanié entre 12 et 25 ans ! Oui, la maturité du cerveau supérieur, celui qui nous permet de planifier, de mesurer les risques, de raisonner, ne se termine pas avant 25/26 ans.

Que signifie cette période d'élagage ? Pendant l'enfance, les enfants apprennent des choses multiples et variées. S'ils ont l'occasion de renouveler des expériences, alors les petits chemins neuronaux deviennent petit à petit des routes. A l'adolescence, le cerveau se spécialise. Ce grand remaniement lui permet d'effacer ce qui ne lui sert pas et de conforter ce qui lui est utile.

Quelles sont les conséquences ?

Une des conséquences est une gestion des émotions très chaotique ! Ils passent vite du rire à la colère et/ou inversement, si vous voyez ce que je veux dire !!... Si c'est le cas chez vous, savoir ce qui se passe dans la tête de votre "grand" vous permettra de prendre de la distance par rapport à ses changements d'humeur déroutants.

Une autre conséquence : le circuit de la récompense (libération naturelle de dopamine, sérotonine...), lié au plaisir et au désir, est très sensible chez nos ados. Le connaître est un moyen de prévenir les dépendances qui sont la conséquence du dérèglement de ce circuit.

Oui cette période est LA période où ils apprennent à devenir autonomes, où ils expérimentent, où ils peuvent s'engager dans les projets les plus fous... notre position de parent est alors une histoire d'équilibre : les laisser grandir tout en les sécurisant affectivement par notre présence.

Rendez-vous Samedi 27 avril prochain pour une journée entre parents d’adolescents (voir LA RUBRIQUE "Les actualités)


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L'attention (suite)

A l'occasion de ma virée parisienne annuelle, dans le cadre de ma formation continue, j'ai pu lire dans un journal local que c'était la semaine du cerveau. Aussi, ils ont ajouté à leur numéro d'hier un cahier spécial "cerveau". Que vois-je ? Justement un article sur Jean-Philippe Lachaux, dont je vous ai parlé dans mon dernier  article ! Quelle belle coïncidence.

Dans son interview, il parle de son projet "Atole" ... décidément ce projet me suit en ce moment, cela fait plusieurs sources qui me ramènent à ce programme : je me dois d'approfondir cela et faire le tour de mes connaissances afin de savoir si des enseignants sont formés sur l'académie de Caen. J'aimerai beaucoup échanger avec eux sur les différences qu'ils ont remarquées "avant/après" !

M. Lachaux nous rappelle également que tout phénomène d'apprentissage  ne se produit qu'à force de répétitions. C'est un des points sur lequel je souhaite une prise de conscience de la part des écoliers, collégiens et lycéens, que je suis dans le cadre de mes accompagnements, et qui sont en demande de méthodologie de travail.

Une fois la notion scolaire ancrée dans le cerveau, le travail n'est pas terminé. Il faut encore utiliser ces chemins neuronaux au mieux, grâce à une bonne concentration. Voilà, la boucle est bouclée ! Nous revenons à ce phénomène si important, dans les apprentissages, qu'est l'attention ! Il y aurait bien-sûr bien plus à dire que j'en ai dit dans mon dernier article. Je laisse la place aux experts...

L'attention

Jean-Philippe Lachaux, chercheur en neurosciences,  a fait de l'attention sa spécialité. Il est à l'initiative du projet "Atole", qui est un programme d'éducation à l'attention. A travers ce programme, l'attention est expliquée aux enfants, tout comme nous leur apprenons certaines règles de vie, dans une classe, par exemple. Il mène ce projet avec des enseignants eux-mêmes formés à l'attention. Il vise à enseigner comment et pourquoi être attentif. Ainsi les enfants et adolescents retrouvent la maîtrise de ce qu'ils mettent dans leur tête, et découvrent la joie que l'on peut ressentir lorsque nous sommes complètement dans ce que l'on fait.

J'ai découvert une partie de son travail grâce à son livre "Les petites bulles de l’attention". Ce que j'ai aimé ce sont les dessins rigolos qui nous permettent de mieux comprendre comment nous mettons et gardons des choses dans notre tête.

Mon métier de praticienne en psychopédagogie me permet d'accompagner de façon individualisée les enfants en difficulté scolaire. Je leur permets de comprendre les mécanismes d'apprentissage grâce à différents outils ludiques, pratiques et faciles à mettre en place.
L'attention est un sujet souvent abordée lors de ces rendez-vous. Eh oui, l'attention s'apprend !

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