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L'arrosoir

Petite astuce, pour nous parents ou éducateurs : insérons l'image d'un arrosoir dans notre porte-feuille, dans notre agenda, en écran de veille, etc. pour penser à encourager notre entourage dès qu'il nous est possible de le faire.

Cette image, directement liée à la communication parent-enfant, fait allusion au livre de Fletcher Peacok :

« Arrosez les fleurs, pas les mauvaises herbes ! »

L’image de l'arrosoir est un moyen pour nous d’identifier les comportements que nous souhaitons voir adopter par nos enfants (ne pas hésiter à appliquer cette astuce à tout notre entourage), mais aussi de souligner ceux que nous apprécions et qui sont déjà bien intégrés.

Nous remplissons ainsi toute une batterie de besoins affectifs comme l'amour, la compétence et l'appartenance. Que de belles occasions de nourrir l'estime de soi de nos enfants !

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Les mots qui me rendent fort.e

Mes réflexions me portent en ce moment vers la communication générale de Pomme Cerise. Je me perds dans tous ces conseils que je glane par-ci et par-là. Je me perds tellement que je reviens vite vers les doutes des premiers temps de la création de ma petite entreprise. Ah ces satanées autoroutes neuronales : il est tellement plus facile de retourner vers ce j'ai été la majeure partie de ma vie. Ces dizaines de millions de chemins neuronaux qui se sont façonnés au fur à mesure de mes expériences forment ma carte du monde. Il doit être parfois plus "rassurant" pour mon cerveau de se balader sur les vieux chemins de cette carte.

 

Je décide de relever le défi et de continuer d'enrichir ma carte du monde ! Je remercie d'ailleurs l'univers de chacune des rencontres que j'ai fait ces dernières semaines car elles m'enrichissent et je sais que même si je ne fais pas encore mien tous ces conseils, ces petites graines vont pousser doucement. Un pas après l'autre, Gaëlle !

 

Pour illustrer mes réflexions, et inspirée par une production trouvée sur Pinterest, j'ai rassemblé sur une fiche certains mots pour nous rendre plus fort ! (j'ai gardé le titre car je le trouve super !). Certaines de nos habitudes de langage sont très négatives, et de ce fait, ne nous aide pas à avancer. Alors réfléchissons comment se dire les choses de façon "mieux-veillante".

 

Voici un exemple, tiré de la formation en éducation kinesthésique que je viens de faire avec Julia Frimaudeau (formatrice au top !) :

 

J'évite de dire "J'essaye" ; je dis plutôt "je fais de mon mieux". Ne trouvez-vous pas que rien qu'avec cette petite phrase, nous sommes déjà dans l'action ? Alors qu'en essayant, nous sommes déjà dans le doute, dans la fuite, dans la peur ?

 

Cette fiche est à votre disposition ; je vous l'adresserai par mail sur votre demande.

 

 

Etape 4 : Formuler une demande

Cette dernière étape est la formulation d'une action : elle sera claire, réalisable et satisfaisante pour les deux parties.

Prenons l'exemple d'un petit dialogue pour reprendre les 4 étapes :

-->  Je vois que tes chaussures sont restées devant la porte d'entrée.

--> Je me sens énervée lorsque je vois ces chaussures trainées.

--> Il est vrai que la règle demande à chacun d'enlever ses chaussures dans la maison. Tu respectes donc la règle. Cependant, cela ne me paraît pas suffisant car j'ai besoin de voir la maison en ordre,  y compris l'entrée, qui est un lieu de passage.

--> Comment peut-on arranger cela ? Et si on repensait ensemble le rangement des chaussures ?

Mes petits conseils qui valent pour toutes les résolutions de conflit :

  • J'attends que la vague d'émotion soit passée ! Les mots peuvent vite dépasser notre pensée sous le coup de la colère ou de la tristesse.
  • Je m'exprime avec un "message-je" ; on n'oublie totalement le "message-tu" avec lequel nous devenons très vite accusateurs.
  • Je fais des phrases positives.

Allez ! Go ! Tous sur la voie de la communication bienveillante !

 

Etape 3 : Exprimer ses besoins

L'enjeu est ici d'identifier quel besoin est caché derrière le sentiment.

Marshall Rosenberg, initiateur de la CNV, s'est appuyé sur le travail de Carl Rogers, psychologue humaniste. Ils partent du postulat que les besoins sont universels à tous les êtres humains. Ce qui signifie que nous avons une bonne connaissance et acceptation de l'autre. De plus, nous avons tous en nous la capacité de nous montrer bienveillant.

Alors, oui, cette bienveillance peut parfois être très enfouie du fait de nos expériences, de notre culture, de notre éducation. Nous avons chacun notre propre carte du monde. Cependant, en apprenant à exprimer nos sentiments, nos besoins, les conflits peuvent devenir de simples dialogues. S'écouter et être à l'écoute des autres...

Un bien difficile travail qui demande du temps et de l'authenticité.

Etape 2 Exprimer ses sentiments

Lors de cette deuxième étape, nous exprimons ce que nous ressentons.

Cette phase nous permet de progresser quant à notre capacité à exprimer notre propre ressenti d'une part, et l'étendue de notre vocabulaire qui peut s'avérer limiter en matière d'émotions d'autre part !

Je pense pouvoir affirmer que nous avons tous le vocabulaire de base : "j'ai peur", "je suis triste", "je suis contente", "je suis dégoûtée", je suis surprise". Alors sur cette base, lancez-vous ! lâchez-vous ! Exprimez-vous !

 

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